Je m’appelle Christian Sauvage et j’ai 66 ans.
Je suis gersois. Comme d’Artagnan, le vrai, celui qui mourut au siège de Maastricht. Comme Jean-Luc Lagardère, grand capitaine d’industrie. Comme Jacques Fouroux, petit caporal du XV de France. Comme André Daguin, empereur du magret de canard. Je suis gersois et donc, forcément, gascon. Un mélange de fierté bravache et de joyeuse inconscience, de fidélité en amitié et d’obstination cabocharde. Et si la gasconnade était, pour le dictionnaire de l’Académie, « une fanfaronnade, une vanterie outrée », Napoléon, qui s’y connaissait en matière de bravoure, disait aussi : « Donnez-moi une armée de vrais Gascons et je traverserai cent lieues de flammes. » En fait, je crois bien que je ne pouvais pas avoir d’autres origines que celles de gersois, d’autant plus que j’avais été averti…
… La suite dans mon livre paru en novembre 2013 et disponible ici